L’amour, le meilleur remède à la peur

Très souvent lorsque les gens racontent une séquence de leur vie durant laquelle ils ont eu peur je leur demande : De quelle ressource aurait eu besoin la personne que vous étiez à ce moment ?

La réponse : De courage.

Le courage est une bonne chose parce qu’il faut un peu de courage pour faire face à ses peurs, mais la plupart du temps la peur arrive pour développer le courage. Le courage « cache » la peur. Avec le courage la peur est toujours là, c’est juste qu’on parvient à la surmonter, mais elle est bien là.

Si je n’ai pas peur, je n’ai pas besoin de courage. Mais très souvent quand les gens me répondent « de courage », ce n’est pas de courage dont ils auraient eu besoin mais d’amour.

Il y a 2 sentiments : la peur et l’amour.
Il y a aussi la colère ? la haine ? Mais tout cela découle de la peur.

Et tout ce qui est attaque et défense, vient de la peur. Je me défends parce que j’ai peur, j’attaque parce que j’ai peur. Est-ce que la colère ne serait pas un système de défense ?

La manifestation de la peur, n’est que par absence ou par défaut d’amour. L’amour est le transposé inverse de la peur.

L’amour annule la peur.
Si on cesse de nourrir l’amour, s’il y a manque d’amour, on laisse plus de place à la peur.

Je peux nourrir l’amour et il y aura moins de peur, et je peux faire un savant mélange d’amour et de courage, qui laisse un petit peu de place à la peur. Et l’ensemble nourrira efficacement l’estime de soi.

Qu’en est-il de la peur de soi ? Est-ce qu’on n’a finalement pas plus peur de ce qu’il peut y avoir en nous que de ce qu’il y a à l’extérieur ? On pourrait nommer la peur de la zone d’ombre en nous – mais aussi la peur inconsciente de la lumière et de la force en nous.

Peut être pouvons-nous apprendre à plus nous aimer, à donner plus d’amour à notre zone d’ombre et à notre lumière.

Lorsqu’il y a la peur, quelle qu’elle soit, l’amour est le meilleur remède.
Prenons un exemple de peur assez commune ; la peur des araignées. Ceux qui aiment les

araignées, n’ont pas peur des araignées.
L’amour fait disparaître la peur. On ne peut pas aimer quelque chose et en avoir peur.

Quoiqu’il en soit, il y a beaucoup moins de peur lorsque l’on aime.

C’est pourtant l’araignée qui a le plus peur de nous. Et qui nous dit qu’on ne ressent pas la peur de l’araignée ? Et quand on sent la peur de l’araignée, si on n’est pas en pleine conscience de ce qu’il se passe – ce qui n’est tout de même pas évident dans un premier temps – au moment où on ressent la peur de l’araignée on ne peut pas savoir si c’est la sienne ou la nôtre. On ressent juste la peur…

Une fois qu’il y a de l’amour, nous n’avons plus peur. L’araignée n’a plus peur non plus, puisqu’on l’aime. Et on ne sait pas non plus si ce que l’on ressent est notre amour ou celui de l’araignée, ce n’est que l’expression de l’amour.

On peut dire que la peur ne serait en fait que l’expression d’un manque d’amour, d’un manque de conscience d’amour.

Peut-être que la peur est un appel à l’amour autant qu’au courage ?

Ne plus prendre les choses personnellement

« Les quatre accords toltèques » – écrit par le chaman mexicain Don Miguel Ruiz

  1. Avoir la parole impeccable
  2. Ne pas en faire une affaire personnelle
  3. Ne pas faire de suppositions
  4. Faire de son mieux

Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles”.  Don Miguel Ruiz

Pour « ne pas en faire une affaire personnelle », prenez conscience que vous n’êtes pas ce que les autres disent de vous.

La critique à votre égard (quelle soit positive ou négative) n’est que la projection de l’idée que l’autre se fait de vous, en fonction de sa propre réalité. Elle n’est en aucun cas une vérité absolue. Chacun de nous à sa propre réalité. Nous percevons tout ce qui nous entoure (le monde, la vie, les autres) selon notre modèle du monde, en fonction de notre propre construction.

C’est pourquoi il est important d’essayer de porter un regard différent sur ce qu’on vous dit. Car bien souvent, la personne qui vous critique, adresse inconsciemment cette même critique à une partie de son histoire ou à elle-même.

« Tout ce qui nous irrite chez les autres peut nous conduire à une compréhension de nous-mêmes. » – Carl JUNG

Effectivement, on peut dire que ce qui nous irrite ou nous déplaît chez l’autre, n’est que le reflet de ce qui nous déplaît chez nous-même ou de notre histoire personnelle.

Ne pas prendre les choses personnellement, c’est rendre à autrui ce qui lui appartient, et vous libérer d’un poids qui ne vous concerne pas, que vous n’avez pas à porter.

De la même manière qu’il faudrait savoir ne pas prendre la critique personnellement, nous devrions aussi accepter que tout ce qu’il se passe autour de nous ne soit pas forcément de notre fait, ou une réponse à nos actions.

Imaginons que vous proposiez à un ami de vous voir pour un dîner ensemble demain et qu’il vous réponde « non » ; vous allez vous demander pourquoi ? Pourquoi ce refus ? N’a-t-il pas envie de me voir ? Qu’ai-je fait de mal ? M’en veut-il pour quelque chose que j’aurais dit ou fait ?

C’est là une manière de prendre les choses personnellement.

Peut-être que son refus n’a rien à voir avec vous. Peut-être qu’il n’est pas disponible ce jour-là, peut-être a-t-il déjà quelque chose de prévu, peut-être n’a-t-il pas eu le temps de vous répondre en vous donnant plus de détails, peut-être ne sait-il pas encore quand il sera disponible pour vous proposer une nouvelle date, peut-être ne souhaite-t-il pas voir qui que ce soit demain parce qu’il est fatigué et/ou a besoin de temps pour lui. Il y a des tas de raisons possibles qui ne vous concernent pas, qui n’ont rien à voir avec vous et qui ne vous remettent pas en question.

Et si la raison qui le pousse à refuser votre invitation vous concerne, cela lui appartient de vous en faire part ou non. Rendez-lui la responsabilité de ce refus (c’est bien lui qui refuse de vous voir demain, pas l’inverse) et libérez-vous du poids des questions, qui vous remettent en cause, et dont vous n’avez de toutes façons pas les réponses dans l’instant.

Dans l’immédiat, ne partez pas du principe que c’est contre vous, ou qu’il ne tient pas suffisamment à vous pour avoir envie de vous voir. Vous n’en savez rien. Vous le saurez peut-être plus tard et là vous pourrez clarifier la situation avec lui. En attendant, libérez-vous de ces tracasseries qui ne vous rendent aucun service.

Et même mieux, ne supposez rien comme le suggère le 3e accord. Son refus lui appartient à lui, qu’il sache consciemment ou que cela ait un sens inconscient, ce refus lui appartient et lorsqu’il vous est adressé, il est très certainement également à votre service (au moins inconsciemment). Alors peut-être vous avez meilleur temps de découvrir ce que ce refus permet de se faire, quels autres possibles il vous offre.

 

Prendre les choses personnellement est assez commun et n’affecte pas uniquement les personnes qui ont peu de confiance en elles. Ces émotions nous viennent généralement de notre enfance ; durant des années (surtout les premiers mois), nous avons été le centre d’attention de quelqu’un (la/les personnes qui se sont occupées de nous étant bébés et enfants). Un autre humain a été présent pour répondre à l’ensemble de nos besoins ; il a agi pour nous, en réaction à nos besoins et nos agissements. La majorité de ses faits et gestes ont été rythmés par nous, nos besoins et/ou nos envies.

Quelque chose en nous a enregistré que nous étions en quelques sortes « le centre du monde » et que tout ce qu’autrui fait vis-à-vis de nous / en rapport avec nous, nous concerne forcément. A un certain niveau, on pourrait même dire qu’il était vital pour nous que « l’autre » réponde rapidement et positivement à nos sollicitations. Cette connexion neuronale qui nous faisait instinctivement attirer « l’autre » à nous, dont la persistance lors de l’autonomisation nous conduirait dans un jeu de pouvoir dangereux, a peut-être lieu d’être remplacée, modifiée, transformée.

Rendre aux autres ce qui leur appartient, c’est se libérer de poids qui ne sont pas les nôtres, c’est renoncer au pouvoir que nous avons sur eux, reprendre du pouvoir sur notre vie et gagner en liberté.

Ne faites pas plus une affaire personnelle des difficultés des autres, vous ne leur ôterez pas leurs maux mais vous allez vous en charger. Leur rendre leurs stress c’est leur permettre de transformer leur plomb en or. Cela n’empêche pas de venir en aide, d’être compatissant et solidaire.

Cet ami a peut-être envie de vous voir, c’est votre ami. Mais pas demain, c’est tout. Son refus le concerne et ce en quoi cela vous concerne est certainement bien plus positif que ce que vous pourriez imaginer…

Se pardonner…

Plus facile que de pardonner aux autres pour certains, plus difficile pour les autres.

Allons regarder de plus près les mécanismes…

Cela peut sembler aisé car en y réfléchissant nous sommes un bon nombre a avoir eu de bonnes raisons de penser, de parler, d’agir ainsi que nous l’avions fait.

Oui, c’est sûr ! Les gens font les meilleurs choix possibles en fonction des informations dont ils disposent. Nous l’avons déjà vu dans une des publications précédentes, c’est un des présupposés en PNL.

Au delà de ça, je devrais dire « en deçà de ça », en regardant au dedans de nous, plus en profondeur, là où nous avons à cœur d’agir de façon juste envers nous-même comme envers les autres, au delà des raisonnements et en dehors des justifications.

Ne nous reste-t-il pas à cet endroit des séquences de notre vie avec lesquels nous n’arrivons pas totalement à être en accord ? Et où la culpabilité vient nous titiller ?

Que faisons-nous de ses résidus ? Comment les évacuer ou les dissoudre ?

Cette culpabilité, qui a certainement eu une fonction à un moment précis (notre inconscient agit également de la meilleur façon possible avec les informations dont il dispose), a-t-elle encore une raison d’être ?

Peut-être s’est elle juste cristallisée en nous et aujourd’hui peut-être nous saurons l’accueillir, la laisser monter en nous (comme une bulle d’air qui remonterai des profondeur d’un lac), l’accepter complètement car elle a existé (cette bulle en remontant vers la surface va grossir, grossir, au point peut-être de devenir énorme) et juste avant l’acceptation totale cette culpabilité pourrait paraître insupportable, au point de générer une douleur physique car en émergent de nos profondeur elle grossit (c’est juste que la pression qui la maintenait enfouie diminue) c’est le moment d’être bienveillant avec soi et de s’accompagner dans le processus. Car au bout, comme pour la bulle d’air que restera-t-il d’elle quand elle sera entrée en contact de l’air libre et qu’elle aura éclaté ? L’eau calme du lac et l’air libre. Nous pouvons faire confiance à notre processus interne pour exécuter cette opération.

C’est aussi une façon d’être en paix avec soi-même puisqu’il n’y aura plus rien à pardonner.

Pour une culpabilité un peu plus tenace, peut-être pourrions-nous envisager de l’accueillir, comme une bonne amie à qui l’on ouvrirait la porte car elle aurait des informations importantes à nous livrer, l’écouter jusqu’à ce qu’elle nait plus rien à nous dire. Un peu comme si notre inconscient sage n’avait trouvé que ce moyen pour attirer notre attention afin de nous délivrer son message. Un message que l’on entendrait comme dans un état modifié de conscience et dont on se sentirait enrichi puis nous pourrions encore prendre un moment pour savourer ce temps passé en sa présence avant de prendre congés et de poursuivre notre route plus sereinement, la sensation agréable de cette rencontre présente à notre esprit.

Les événements du passé ne peuvent pas être modifiés, ils restent tels qu’ils ont été. Ce que le pardon change, c’est la façon dont ils sont enregistrés en nous, et cela change tout, notamment le futur vers lequel nous nous dirigeons.

« On dit » qu’on ne pardonne pas pour libérer l’autre on pardonne pour se libérer soi.

J’aurai tendance à dire que pardonner à l’autre (quelque soit l’autre), nous libère et que se pardonner (pour le tord que nous aurions pu faire) libère l’autre.

N’est-ce pas le minimum que nous pouvons faire ?

Se libérer du préjudice subi ou libérer l’autre du tord que nous avons pu lui faire ?

Le pardon permet cela. Il permet de nous libérer autant que de libérer les autres.

Enfin comme la peur permet de développer le courage, la culpabilité ou la rancœur peuvent être nécessaire au développement du pardon. Le pardon est une belle valeur, elle mérite aussi d’être nourrie. Quand vous l’aurez suffisamment nourrie, que le pardon sera vivant en vous, peut-être vous nourrirez une autre valeur, chaque chose en son temps.

Pardonnez-vous tous les « mauvais choix » que vous avez fait, ne serait-ce que parce que si vous ne les aviez pas faits, vous ne sauriez pas que ça ne vous convient pas.

Pardonnez-vous et ôtez-vous le poids d’une culpabilité dont vous n’avez plus besoin.

Pardonner ou se pardonner c’est enlever la charge émotionnelle qui pèse sur soi. 

Cela peut changer votre état d’être dans l’instant.

"Aller voir un Psy"

« Aller voir un psy » ; j’ai toujours perçu cette phrase avec une connotation négative.

J’étais comme la plupart des gens, « aller voir un psy » était pour moi inenvisageable. Non, en fait, je l’avais envisagé. Ça me semblait plutôt inapproprié.

De tout mon entourage, seule l’une de mes amies était aller consulter. Quand elle m’en parlait, je trouvais tout cela bien trop abstrait, déconnecté de la réalité, de ma réalité.

Pourtant, je n’étais pas heureuse.
Je savais qu’on  pouvait avoir des hauts et des bas dans la vie, mais pendant toute une période de ma vie, je n’allais pas bien, très souvent, presque tout le temps. Je n’allais pas vraiment mal, mais je n’allais pas bien non plus.
Et je me répétais souvent « Tu iras voir un psy quand, vraiment, ça n’ira plus ».

La psychothérapie était pour moi le tout dernier recours. Je me disais que j’y songerai réellement quand vraiment, vraiment, ça n’irait plus.

Dans mon esprit, la psychothérapie était appropriée pour des personnes très dépressives ; je croyais encore qu’il y existait des degrés, des niveaux de mal-être.

Ou bien pour des personnes avec des problèmes notables : une addiction, une phobie, un événement particulièrement traumatisant, …

C’est bien le cas, elle est appropriée pour ces personnes. Mais elle n’en est pas moins appropriée pour toute personne qui ressent un mal-être, quel qu’il soit, ou qui souhaiterait simplement mieux se vivre.

Comme signe du hasard, de l’univers, de Dieu, j’ai récemment rencontré un thérapeute dans un cadre professionnel. Le but était que nous travaillions ensemble et pour cela j’avais besoin de m’ouvrir à son domaine.

J’ai eu l’opportunité de découvrir la psychothérapie, sans séance ou consultation personnelle. Nous avons simplement échangé à propos des divers maux qui peuvent être traités, ainsi que des outils et principes qu’il utilise : la psychogénéalogie, la bionalaogie, la PNL, …

Cette découverte m’a permis de mieux comprendre le rôle d’un thérapeute, et de comprendre que jusqu’à alors, je m’étais trompée. Au fil des échanges, mon esprit s’est ouvert et je me suis aussi découverte moi-même.

A travers ses explications – qui n’étaient pourtant pas personnalisées – je suis parvenue à mieux me comprendre, me connaître et surtout à mieux m’aimer.

En apprenant à m’aimer, j’ai eu envie de me sentir mieux, d’être heureuse, et surtout de m’aider à l’être.

J’ai aussi appris à voir les choses, la vie, mes relations, mes attitudes, mes réactions, les événements, sous un tout autre angle de vue.

Et c’est à travers ces apprentissages que j’ai compris toute l’utilité du thérapeute.

J’ai  songé que lorsque j’avais mal au dos, je prenais rendez-vous chez mon ostéopathe. Pourquoi lorsque que je ressentais un mal-être, je n’avais jamais pris de rendez-vous avec un thérapeute ? Parce que j’avais des à priori, parce que j’avais honte de me dire que j’avais besoin de l’aide d’un professionnel pour me sentir mieux. Je n’ai pourtant jamais eu honte d’aller voir mon ostéopathe…

La douleur psychique, morale, mentale, n’est pas moins importante que la douleur physique et elles sont parfois intimement liées…

Ne dit on pas « en avoir plein le dos », « je suis le pilier de la famille », « je porte tout sur mes épaules », « se casser les reins », etc. (pour ne reprendre que certaines expressions liées au dos) peut-être notre inconscient révèle-t-il à travers ces mots comment les maux se sont inscrits dans notre corps et qu’à partir de cette prise de conscience, certaines choses peuvent être « déposées », « rendues », « transformées » ou remplacées par une structure plus constructive, positive et utile pour nous même comme pour notre environnement.

Aujourd’hui, je me sens prête à consulter un psychothérapeute : pour aller encore mieux, aller vraiment bien, physiquement, moralement et émotionnellement, m’aider moi-même à être heureuse.

Pourtant je ne suis pas seule, j’ai un entourage bienveillant qui serait prêt à m’aider. Mais tout comme je sais qu’une amie n’est pas en mesure de régler mes maux de dos, elle n’est pas non plus en mesure de régler mon mal-être.

Un thérapeute n’est pas un magicien, il ne règle pas tout. D’ailleurs, lui ne règle rien, c’est nous qui réglons les choses en nous.

Lui oriente, pose les questions que notre  mental peut refuser de se poser, il propose des « exercices » pour faciliter les transformations, propose d’autres interprétations de certaines de nos pensées, attitudes, habitudes, … Il nous accompagne et nous guide pour que nous puissions trouver les solutions, défaire peu à peu les nœuds enregistrés dans les tissus de notre esprit.

A présent, pour moi « Aller voir un psy », c’est simplement vouloir me sentir mieux.
Et je ne vois vraiment plus ce qu’il peut y avoir de négatif à propos de cela.

Un cerveau toujours à votre service
(quoi que vous lui demandiez…)

Le cerveau travaille au 1er degré, il est dans une impossible négation (car il est programmé pour faire et non pas pour ne pas faire), il est isomorphique (le mot évoqué est la chose).

Si par exemple je vous dis : « Claude (ou votre prénom), surtout mais surtout ne pensez pas à une girafe ! » qu’est-ce qu’il se produit ?

Le cerveau obéît et du mieux qu’il peut nous donne ce que nous demandons, même quand nous demandons à ne pas l’avoir… Il traite le symbolique, l’imaginaire, le virtuel et le réel de la même manière.

Plus subtilement encore,

Si vous vous dites « Je suis nul ! » dans une situation donnée, c’est comme si vous demandiez à votre cerveau d’être ou de vous sentir nul dans ce type de situation et il s’arrangera pour vous faire vous sentir nul ou vous faire échouer dans ces situations. Davantage à cause de cette pression que d’un réel manque de capacité. Si vous vous le répétiez suffisamment souvent dans des situations suffisamment variées, vous risqueriez de vous sentir souvent nul, si ce n’est tout le temps.

Visuel 2 - Facilitation - Cerveau

Maintenant, quand quelque chose ne vous réussi pas comme vous le souhaitiez.

Notez que dans cette proposition nous avons déjà « réussi » et « comme vous le souhaitiez » la négation n’étant pas traitée comme telle par le cerveau qui ne sait pas ne pas faire.

Peut-être vous pouvez vous réjouir de la marge de progression possible ou encore que vous êtes sur la voie de la réussite.

Si vous aviez atteint la perfection plus rien ne serait possible, même pas l’admiration car l’observateur modifie l’expérience.

Tant et si bien qu’en plus d’avoir une vision positive de ce que vous avez réalisé, cette expérience est associée à une émotion positive.

Alors le cerveau entend qu’il peut associer la joie à réaliser ce que vous souhaitiez (et bien même si vous n’avez pas si bien réussi que ça vos « babas au rhum » que vous n’emporterez pas au paradis…) vous aurez cultivé une certaine joie de vivre et une certaine estime de soi qui vous suivront partout.

Si vous dites « mon nez est moche, je le déteste », votre cerveau enregistrera cette information telle quelle sans jugement et donc sans se dire que ce n’est pas vrai. Et lorsque vous vous regarderez dans le miroir, de manière consciente ou inconsciente, votre cerveau vous reconnecte à l’information « ce nez est moche, je le déteste ».

Votre vision et/ou votre nez auront été déformés par l’injonction de départ qui vous fait voir ce nez « moche » (même s’il est beau) et vous laisse un sentiment de désamour.

Visuel 1 - Facilitation - Cerveau

Au contraire, quand vous vous regardez dans le miroir et que vous voyez ce nez (qui n’est pas si beau que ça 😊) et que vous lui dites « mmmhhh, je t’aime toi ! » car votre nez a autant besoin d’être aimé que toutes les autres parties de vous. Il y a des chances qu’au pire vous le trouviez de plus en plus beau et qu’il le devienne, au mieux vous aurez de plus en plus d’amour pour votre nez et donc pour vous. Vous avez certainement déjà remarqué que votre amoureux ou votre amoureuse est bien plus beau ou plus belle que toutes les autres personnes. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ?

De la même manière, si vous vous dites « je suis gros », votre cerveau note « ok, tu veux être gros ». Quand vous vous regardez dans le miroir, la partie de votre cerveau qui a enregistré que vous étiez gros, va vous montrer une version            « grosse » de vous, pour peu que vous insistiez il va bien finir par trouver un moyen pour vous faire grossir… Il obéit docilement, vous lui dites « ça », il vous fait « ça ».

Avez-vous déjà entendu parler ou connu des personnes très maigres, qui se trouvent rondes, et qui se voient effectivement rondes dans le miroir ? Le cerveau a tellement enregistré l’information que « ce corps est gros », qu’il déforme leur vision de la réalité.

Au contraire, quand votre corps qui ne fait que vous donner des indications et vous offrir la possibilité de faire cette si riche expérience humaine, ne vous donne pas entière satisfaction peut-être vous pouvez lui demander ce qui lui ferait vraiment du bien. Lui dire : « Tu n’es pas super beau (= tu es super beau), tu es stable, solide, souple et tu m’as toujours conduit où je voulais » est déjà une très belle progression.

Pour profiter au mieux de ce fonctionnement du cerveau, l’idéal serait de vous valoriser. Pour que le cerveau retienne davantage d’informations positives à votre égard. Mais ce n’est pas évident pour tout le monde. Alors commencez simplement par des choses faciles, que ce soit sur des aspects physique (apparence, capacités, …), intellectuels (connaissances, compétences, …) ou relationnels.

Exemple : « J’ai superbement bien réussi à me garer en biais » (alors que j’aurai souhaité bien droit). Vous avez donc déjà superbement bien réussi à vous garer, le « bien droit » est à venir et quel avenir !

Peu importe ce que vous pensez de vous-même, ne répétez pas à votre cerveau tout ce que vous n’appréciez pas chez vous, il ne fera que vous aider à valider ces informations qui ne vous font pas du bien.

Ce fonctionnement est le même lorsqu’il s’agit de quelqu’un d’autre ; le cerveau ne connais pas l’autre, il risquerait de vous gratifier de ce que vous reprochez à l’autre.

De la même manière, ne dénigrez pas vos proches, vos enfants, … Que vous ayez raison ou tort, que ce soit juste comme ça, pour rigoler ou sous la colère, votre corps risque de cristalliser cela sans prendre en compte une quelconque nuance. Pour ce que cela fait à « l’autre », vous pouvez l’imaginer mais vous n’êtes responsable que de ce que vous émettez, pas de comment c’est reçu.

Une communication saine, positive, utile et constructive est un gage de bonne relation avec les autres et avant tout avec nous même, nous sommes la personne avec qui nous aurons à vivre le plus longtemps.

Si vous n’y parvenez pas, restez bienveillant avec vous même, c’est peut-être qu’un traumatisme inconscient vous en empêche.

Nous pouvons déceler ensemble ce qui vous bloque et vous libérer de ce blocage, il vous suffit de me contacter au 06 61 19 86 42

Psychogénéalogie

Les difficultés que je vis actuellement dans ma vie ne sont qu’une relecture biologique inconsciente des difficultés vécues par mes ancêtres.
En travaillant sur mon arbre généalogique, on va mettre en évidence ces répétitions.
La mise en conscience de ces liens, permet de transmuter ces évènements douloureux.
Dans cette vidéo je vous explique comment monter votre arbre généalogique selon les principes de la psychogénéalogie. Et peut-être que vous y trouverez de nouveaux éclairages.